Pense bête : les procédés d’impression

Héliogravure ou rotogravure

Définition

L’héliogravure ou rotogravure est un procédé d’impression particulièrement adapté aux très longs tirages où une haute qualité de reproduction est exigée. L’héliogravure est aussi un procédé ancien et de très haute qualité et rareté pour les tirages photographiques d’art (procédé appelé aussi « héliogravure au grain »).
L’héliogravure permet le transfert d’une image sur une plaque de cuivre grâce à une gélatine photosensible. C’est un procédé d’impression en creux, comme la gravure en taille-douce, et non en relief comme la gravure sur bois ou la typographie. Cela signifie que l’encre est retenue dans les creux de la forme imprimante, et non à sa surface. L’image est tramée selon une trame très fine et la gélatine insolée est reportée sur le cuivre, soumis à la morsure d’un acide. À la différence de la similigravure, où les parties claires se traduisent par des petits points en relief et les foncées par des points plus larges, ici les parties claires sont gravées légèrement et les parties sombres profondément. On utilise une encre très liquide et relativement transparente. La forme est un cylindre ; l’encre est déposée par des rouleaux encreurs et une racle enlève le surplus, l’encre demeurant dans les alvéoles. Sous la pression, l’encre se dépose sur le papier, donnant des gris plus ou moins denses selon l’épaisseur de l’encre déposée. La trame n’est pas visible, contrairement à la similigravure. Les noirs sont très profonds là où la couche d’encre est épaisse, alors qu’elle est très fine dans les parties claires.
Source : Wikipédia


Impression numérique

Définition

L’impression numérique est une technique de reproduction permettant d’imprimer des documents directement depuis des données informatiques. Elle s’adapte particulièrement aux attentes actuelles des utilisateurs, de par sa flexibilité et sa rapidité.
Les procédés d’impression numérique sont une évolution naturelle de l’imprimerie.
Après une « première révolution » de l’imprimerie (à la Révolution industrielle au xixe siècle, avec l’invention de la linotype), il s’agit de la « deuxième révolution », directement liée à l’essor de l’informatique personnelle et du numérique à partir de 1980.
Les premiers Macintosh d’Apple, dès 1984, ont été très vite adoptés par le monde de l’imprimerie et ont permis de simplifier et de démocratiser la publication assistée par ordinateur (PAO).
L’impression numérique est une technique d’impression sans forme imprimante (contrairement à l’offset) utilisant les données informatiques en flux continu directement de l’ordinateur à la machine imprimante.
Les procédés utilisés incluent :

Source : Wikipédia


Lithographie

Définition

Inventée par Aloys Senefelder, à partir de 1796, en Allemagne, mais définitivement mise au point dans les premières années du xixe siècle, la lithographie (du grec lithos, « pierre » et graphein, « écrire ») est une technique d’impression qui permet la création et la reproduction à de multiples exemplaires d’un tracé exécuté à l’encre ou au crayon sur une pierre calcaire.
Source : Wikipédia


Offset

Définition

L’offset (de l’anglais to set off, reporter) est un procédé d’impression qui est en fait une amélioration de son ancêtre, la lithographie, par le remplacement de la pierre lithographique par une plaque cintrable, adaptée à un cylindre, et l’ajout d’un blanchet autour d’un cylindre porte-blanchet (ou cylindre offset), entre le cylindre porte-plaque et le papier.
Le procédé offset est actuellement le procédé majeur d’impression professionnelle. Son succès est dû à sa souplesse et sa capacité à s’adapter à une large variété de produits. L’offset permet de couvrir une gamme de tirages relativement large. En effet, le procédé est préférable à d’autres procédés jusqu’à quelques centaines de milliers d’exemplaires. Au-delà, on lui préférera l’héliogravure.
De plus, ce procédé d’impression fournit des produits de qualité, à un coût relativement faible. Parmi ses applications, on notera les publications de tous genres (presses quotidiennes et périodiques, publicité, livres, catalogues, brochures, etc.), des emballages (cartons, étiquettes, etc.). L’impression est également possible sur divers supports (papier, carton, polymère, métal, etc.).
Source : Wikipédia


Sérigraphie

Définition

La sérigraphie (du latin sericum la soie et du grec graphein l’écriture) est une technique d’imprimerie qui utilise des pochoirs (à l’origine, des écrans de soie) interposés entre l’encre et le support. Les supports utilisés peuvent être variés (papier, carton, textile, métal, verre, bois, etc.).
Source : Wikipédia


Tampographie

Définition

La tampographie est un système d’impression indirecte permettant de marquer tout type de support, de toutes formes et tous objets.
Ce procédé de prise d’encre contenue dans le creux d’un cliché gravé, obtenu par photogravure chimique sur un objet au moyen d’un tampon transfert en caoutchouc silicone, dépose un film d’encre très fin, sur diverses surfaces régulières ou irrégulières. Ce procédé garantit un marquage précis et rapide, quels que soient les volumes à réaliser. La tampographie est surtout utilisée sur des produits difficiles à imprimer par les procédés plus traditionnels, notamment dans les domaines médicaux, automobile, objets promotionnels, appareils électronique…
Le tampon en silicone a pour fonction de « prendre » l’image gravée sur le cliché plat pour la déposer sur la surface du support à imprimer, qu’il soit plat, cylindrique, sphérique, avec des angles, texturé, convexe ou concave. Le tampon sera adapté à la surface à imprimer.
Source : Wikipédia


Typographie (technique d’impression)

Définition

La typographie est une technique d’impression sur différents supports, en premier lieu le papier, basée sur l’utilisation de caractères en relief, assemblés pour former des mots, la surface supérieure, qui porte le tracé de la lettre ou du signe (glyphe) étant enduite d’encre et recevant ensuite le papier : l’ensemble subit une forte pression sous une presse spéciale et l’encre est reportée sur le papier. Des techniques fondamentaux ont d’abord été mis au point en Asie, par Bi Sheng (Chine de la dynastie Song) à partir du xie siècle, puis Corée, avec des encres à l’eau et imprimé manuellement (voir Histoire de l’imprimerie). Johannes Gutenberg a amélioré ces techniques (il n’est pas démontré qu’il ait eu connaissance des techniques asiatiques) en utilisant une presse mécanique et d’encres grasses permettant un tracé plus fin et une précision plus régulière, ces techniques se sont améliorées au cours des siècles jusqu’au recul du procédé au milieu du xxe siècle.
Source : Wikipédia


Termes apparentés

Presse feuille à feuille

Définition

Une presse offset feuille à feuille (ou presse feuille) est alimentée par des feuilles de papier.
Elle est composée de trois parties :

  • un margeur,
  • des groupes d’impression,
  • une réception.

Le margeur
C’est dans le margeur (ou la marge) que les feuilles partent pour alimenter la presse à imprimer, elles sont empilées et aérées pour faciliter leur séparation et ainsi empêcher deux feuilles de partir ensemble dans la presse. La feuille du dessus de la pile est aspirée par les ventouses de la tête d’aspiration. Les feuilles sont entraînées une à une sur la table de marge maintenues par des roulettes ou des bandes aspirantes.

Le groupe d’impression
Sur les presses offset standards, un groupe d’impression imprime une seule couleur. Lorsqu’une feuille passe dans un groupe, elle est pressée entre le cylindre porte-blanchet et le cylindre de marge ou de contre-pression. Elle peut ensuite passer au groupe suivant grâce au cylindre de transfert.
Sur certaines presses possédant plusieurs groupes d’impression, il existe un système, dit de retiration, qui fait basculer la feuille et ainsi imprimer le recto et le verso de la feuille en un seul passage dans la machine.

La réception
En quittant le dernier groupe d’impression de la machine, la feuille est directement récupérée par des barres de pinces qui l’emmènent sur un plateau et reforment une nouvelle pile. Une fois déposée, la feuille sera taquée à l’aide d’équerres qui rectifieront sa position pour permettre de faire une pile droite. Selon la machine, la feuille peut passer dans un four avant d’être déposée sur la pile. Selon la densité d’encre sur la feuille, on peut aussi envoyer de la poudre pour créer un espace d’air entre deux feuilles et éviter qu’elles ne se collent entre elles (maculage).
Source : Wikipédia


Presse rotative

Définition

Une presse rotative est une machine qui permet d’imprimer sur des bobines de papier mais également sur des films plastiques ou autres. Une presse à imprimer a un certain débit de papier, la vitesse charnière entre imprimante et presse se situe autour de 10 m/min. Une presse qui imprime directement des feuilles est appelée une machine feuille.
Une presse rotative peut imprimer en offset, en héliogravure ou en flexographie. L’offset est la technique la plus répandue, c’est ainsi que sont imprimés les journaux, magazines, livres… La machine est souvent composée de quatre groupes imprimants, un pour chaque couleur primaire (cyan, magenta, jaune, noir) ; on parle alors de quadrichromie (CMJN).
On distingue les presses rotatives de labeur (pour l’édition) et les rotatives de presse pour l’impression des journaux. Mais bien d’autres techniques d’impression existent aujourd’hui comme la flexographie ou la lithographie.
Source : Wikipédia


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